Après les Bus du Sud et les Transports BONIFACE, Bertrand CAMBUSY veut faire tomber la Fourrière Départementale de Martinique. Il veut la mort de cette entreprise. Et de toutes celles dans lesquelles il déclenchera demain de nouveaux conflits…
Pour parvenir à ses fins, Bertrand CAMBUSY se présente comme une victime :
- Victime du chef d’entreprise qui ose lutter pour sauvegarder son outil ;
- Victime des salariés non-grévistes qui osent exprimer leur opposition au blocage de leur entreprise ;
- Victime de la Justice qui ose rappeler les principes fondamentaux du respect de la liberté du travail, et l’interdiction des entraves aux accès de l’entreprise ;
- Victime de l’Etat et de ses forces de l’ordre qui osent vouloir rétablir le simple droit à la liberté de travailler ;
- Victime de Contact-Entreprises qui ose manifester son soutien à une entreprise menacée de disparaître ;
- Victime de l’opinion publique Martiniquaise qui ne supporte plus la violence et le jusqu’au-boutisme destructeur.
Et pour faire plier la Fourrière, la « victime » Bertrand CAMBUSY n’hésite pas à s’attaquer à toute la Martinique : En mars 2015 il bloque l’accès aux zones d’activité du Lamentin. En avril, il « confisque » les bus du centre de l’île. Le 20 mai il organise une « Grève Générale » qui fait « pshiitt » une nouvelle fois. Ces attaques en règle, même si elles n’engagent que Bertrand CAMBUSY, ont des effets mortifères pour notre économie déjà bien déprimée.
Mais pour Bertrand CAMBUSY, les cimetières économiques de Martinique ne sont pas encore suffisamment remplis…
La victime n’est bien sûr pas Bertrand CAMBUSY.
- La victime, c’est l’entreprise de la Fourrière Départementale qui est aujourd’hui condamnée ;
- Les victimes, ce sont les salariés de cette entreprise, qui perdront sans doute leur emploi ;
- Les victimes, ce sont celles et ceux qui depuis plus de trois mois subissent les menaces et les injures aux abords de leur entreprise ; ce sont celles et ceux qui ont subi les caillassages vendredi dernier ;
- Les victimes, ce sont les agents de la CACEM qui ont subi le choc violent du saccage de leurs locaux en mars dernier ;
- Les victimes, ce sont les citoyens de Martinique qui, pendant plusieurs semaines ont été entravés dans leur liberté de circuler et de travailler ; ce sont celles et ceux qui subissent encore les méthodes d’intimidation et qui s’installent dans la peur muette.
- La victime c’est la justice impuissante à faire appliquer ses décisions et à protéger ainsi les salariés non-grévistes et leur chef d’entreprise.
- La victime c’est l’effort de conciliation malmené pendant des semaines interminables, pour empêcher tout espoir de solution d’émerger ;
- La victime c’est la liberté publique, chaque jour bafouée par ceux qui ont compris que la violence est parfois bien plus payante que le respect du droit et de la démocratie.
Non Monsieur CAMBUSY, la victime ce n’est pas vous !
La victime, c’est la Martinique !
Le président de Contact-Entreprises, Emmanuel de REYNAL