Jean-Marie Le Méné : les premières victimes du transhumanisme

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Mardi 9 mai 2017, Contact-Entreprises recevait deux grands adversaires de l’eugénisme en France : Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, et son directeur général Thierry de La Villejégu.

Jean-Marie Le Méné est né en 1956 à Versailles. En 1992, il intègre le corps des magistrats de la Cour des comptes à Paris où il est aujourd’hui titulaire du grade de conseiller-maître. Entre 1994 et 1996, il crée la Fondation Jérôme Lejeune, fondation scientifique et médicale, reconnue d’utilité publique, dont la mission est de poursuivre l’oeuvre du Professeur Jérôme Lejeune dans le domaine de la recherche scientifique, des soins et de la défense de la vie. Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, a été nommé membre de l’Académie pontificale pour la vie le 30 septembre 2009.

Il est l’auteur d’un livre décapant intitulé : « les premières victimes du transhumanisme », livre qui était au coeur des échanges du déjeuner-débat de Contact-Entreprises.

Voir ici la vidéo-contact du déjeuner-débat

Depuis vingt ans, Jean-Marie Le Méné s’insurge contre l’éradication d’une population entière au prétexte que son génome n’est pas « conforme ». L’extinction de cette partie de l’humanité (les trisomiques 21) est, de son point de vue, le fait d’un eugénisme efficace vendu par des marchands, acheté par l’Etat et mis en œuvre par la médecine. Dans l’histoire, c’est un événement sans précédent. Il ajoute : « Nous avons besoin d’une Politique, ou mieux encore d’un Régime politique qui – par principe – ne tient pas la vie humaine pour un hasardeux foisonnement du vivant, ne l’utilise pas comme banc d’essai pour la technoscience et ne l’asservit pas à des finalités lucratives ».`

 

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