Alors que la justice vient de donner une nouvelle fois raison à Caraïbes Développement, la CACEM a récemment tenu des propos accusatoires à l’encontre de l’entreprise gestionnaire de la Fourrière de Martinique, propos qui ne sont hélas pas de nature à favoriser la reprise de l’activité. En effet, malgré quatre décisions de justice favorables à l’entreprise, la situation est toujours bloquée. Henri-Hubert DUPON, dirigeant de l’entreprise, a tenu à réagir :
Communiqué : La société Caraïbes Développement, gestionnaire de la fourrière de Mangot Vulcin, se doit de réagir aux propos tenus par l’un des responsables de la CACEM, à l’occasion d’un reportage diffusé au cours du journal télévisé de la chaîne Martinique 1ère, le vendredi 22 janvier 2016 à 19h.
La CACEM a tenté ainsi de se disculper, en portant de graves accusations à l’encontre de notre société et indirectement de son dirigeant, alors qu’elle a été condamnée à 4 reprises par le Tribunal Administratif de la Martinique au cours des mois de décembre 2015 et janvier 2016.
Il a été ainsi prétendu, au cours du reportage télévisé, que la société Caraïbes Développement a « saboté » le contrat qui la liait à la CACEM, alors que c’est bien la CACEM qui en avait décidé le « retrait ». Les juges ont considéré, pour leur part, que le contrat liant les deux entités devait continuer à être exécuté, mais aussi que le « retrait » de ce contrat, par la CACEM, avait un caractère illicite.
Plus grave encore, le responsable de la CACEM a laissé entendre aux téléspectateurs que les salariés de l’entreprise, pour certains, ne sont pas rémunérés du tout ?!
Les salariés non-grévistes de la société (au nombre de 5) ont eu l’occasion de déclarer officiellement devant les autorités, qu’ils ont été de tout temps rémunérés par notre société, même en cas d’absence d’activité.
Quant aux salariées grévistes (au nombre de 3), elles ont été rémunérées dès lors qu’elles ont repris leur travail. A ce sujet, le dirigeant de l’entreprise a eu l’occasion d’affirmer, à plusieurs reprises et par écrit, qu’il est disposé à appliquer le protocole de fin de conflit signé avec la CSTM le 13 août 2015, même si le coût induit par ce protocole ne pourra être amorti sur les trois mois d’exécution restants du contrat qui lie l’entreprise à la CACEM.
Aussi, et sauf à ce que ce protocole de fin de conflit ne soit pas exécuté par les autres parties, il devrait être mis fin à la grève, pour ce qui concerne les 3 salariées grévistes.
S’agissant enfin de la CACEM, en sa qualité d’Autorité Délégante, elle ne peut adopter des postures aussi honteusement contradictoires, en empêchant, par des moyens illégaux, la poursuite de son activité par la société Caraïbes Développement et, d’affirmer, après condamnation par la justice, que « … toute la Martinique est consciente que la fourrière ne fonctionne pas » !
Souhaitant faire prévaloir l’intérêt du service public sur les provocations de ce type, la société Caraïbes Développement a tout mis en œuvre, en se rapprochant immédiatement des services de l’Etat mais aussi de la CACEM, pour que la fourrière puisse reprendre une activité normale.
Elle s’est engagée, auprès des services de l’Etat, à respecter ses engagements, dans le strict respect du droit et des décisions de justice rendues.
Caraïbes Développement S.A.R.L, le Lamentin, le 25 janvier 2016