Communiqué :
Cela fait plus d’un mois que la société SEEMD (Fontaine DIDIER) est bloquée par une minorité de salariés grévistes qui empêchent la livraison des produits à la clientèle.
Bien que le tribunal ait ordonné le rétablissement de la libre circulation des personnes et des marchandises, le blocage persiste. Aujourd’hui la Fontaine DIDIER est menacée de disparaître, du fait du comportement jusqu’au-boutiste de quelques individus.
Malgré cette posture de blocage qui nous est systématiquement opposée depuis le début du conflit, je n’ai jamais cessé de laisser ma porte ouverte, et de maintenir un dialogue constant avec mes salariés, quel que soit leur bord.
C’est dans cette optique que j’ai accepté deux nouvelles rencontres jeudi 16 et vendredi 17 juin, sous l’égide de la DIECCTE. Mais ces rencontres se sont heurtées à l’intransigeance syndicale sur le paiement des jours de grève, et ont donc aboutit à l’échec !
Aujourd’hui les blocages se sont renforcés malgré la volonté des trois quarts des salariés de travailler. L’outil de travail n’est plus du tout accessible, pris en otage par une minorité. J’ai donc du me résoudre à mettre l’ensemble de mes équipes en congés, la Fontaine DIDIER n’ayant maintenant plus aucune activité.
J’ai épuisé tous les recours que la loi m’autorise. Le jugement qui s’est exprimé condamne les blocages et exige le rétablissement du droit de circuler librement. Ce jugement doit maintenant être exécuté par l’autorité de l’Etat, car force doit être à la loi, et non à l’arbitraire.
Je ne connais aucune entreprise en Martinique qui ait pu se relever sans douleur après un mois de blocage. Je condamne cet acharnement contre la Fontaine DIDIER et ses salariés, et je demande que les barrages soient maintenant levés. Il appartient à l’Etat d’être le garant de la parfaite exécution des décisions de justice.
Patrice GARCIN, Directeur Général de SEEMD