Contact-Entreprises a réagi aux blocages des zones commerciales du 19 décembre, et envoyé le communiqué de presse ci-dessous.
Nos entreprises ne peuvent continuer à servir de boucs émissaires dans des situations conflictuelles où elles n’ont strictement aucune responsabilité.
Ce jeudi 19 décembre, une organisation syndicale bloque l’accès et la libre circulation autour du Port, de l’aéroport, de la SARA et des zones commerciales de la Jambette et des Mangles-Acajou.
De plus, des membres de la CFTU bloquent également l’accès au centre commercial d’Acajou.
Ces entraves illégales, organisées à quelques jours des fêtes de fin d’année, période vitale pour un très grand nombre d’entreprises de toutes tailles, sont une énième attaque dramatique contre l’économie martiniquaise.
Il existe un véritable risque que des entreprises martiniquaises, notamment les plus petites, confrontées à des difficultés tout au long de l’année, puissent ne pas survivre à ces blocages, tant cette fin d’année est cruciale pour leur activité.
Si le droit de grève est un droit constitutionnel qui ne saurait être remis en cause, Contact-Entreprises rappelle que les blocages d’entreprises, d’infrastructures publiques, de zones commerciales, qui empêchent les salariés d’accéder à leur lieu de travail, et les Martiniquais de circuler librement, sont des atteintes constitutionnelles graves et profondément illégales.
Nous en appelons au Préfet, garant du respect de nos droits et libertés pour qu’il soit mis un terme à ces blocages des entreprises martiniquaises et de leurs salariés.
Nos adhérents examinent désormais la possibilité de se défendre en donnant des suites judiciaires à ces exactions.
Nos entreprises ne peuvent continuer à servir de boucs émissaires dans des situations conflictuelles où elles n’ont strictement aucune responsabilité.
Lucie MANUEL
Présidente de Contact-Entreprises