Christian RAPHA, vice-président de l’UBM, monte au créneau pour défendre l’avenir des laboratoires d’analyse aux Antilles-Guyane. En effet, pendant 2 jours ces laboratoires ont du fermer leurs portes pour protester contre la tentation de faire appliquer sans discernement sur nos territoires la réforme engagée au plan national. Écoutons Christian RAPHA :
httpv://youtu.be/MiO3JjfL-xs
Serge LETCHIMY, avec le soutien de plusieurs de ses collègues, a déposé un amendement à l’article 11 de la proposition de loi relative à la biologie médicale. Cet amendement vient d’être adopté en séance publique ce lundi 25 mars 2013. Il étend aux départements-régions et collectivités d’outre-mer de Guadeloupe, Guyane, Martinique et Mayotte les possibilités d’adaptation retenues, au Sénat, pour les collectivités de Saint-Martin, Saint Barthélemy et Saint-Pierre-et-Miquelon.
L’amendement permettra que l’application des règles liées à la nouvelle accréditation des actes de biologie médicale prévue par la proposition de loi puissent tenir compte des spécificités associées à ces régions, du fait de leur étroitesse, de leur éloignement, de leur géographie interne et des problématiques spécifiques qui les caractérisent en terme de transport.
L’amendement facilitera ce faisant la pérennisation des démarches engagées depuis plusieurs années par les professionnels en faveur de la qualité et de la sécurité des actes de biologie médicale dans ces départements-régions et collectivités. Il évitera dans le même temps que l’application de ces nouvelles règles ne se fassent au détriment de la survie des sites isolés sur le plan géographique et donc au détriment aussi bien de l’emploi que de la qualité des services offerts aux patients.
Il est apparu que cette adaptation est en l’espèce indispensable pour tenir ensemble les trois impératifs dans ce domaine :
1. un haut niveau de qualité et de sécurité ;
2. une répartition équitable des laboratoires pour éviter les déserts médicaux ;
3. un dynamisme de l’emploi qualifié dans ce secteur.
