Communiqué
La société SEEMD (Fontaine DIDIER) est bloquée par un mouvement social d’une partie de ses salariés. Depuis le mercredi 18 mai, elle est empêchée de livrer ses produits à ses clients, et donc d’approvisionner les magasins et les restaurants de l’île.
Cette situation ne peut perdurer sans conséquences graves pour l’entreprise, mais également pour les salariés eux-mêmes.
Ce mouvement est intervenu sans préavis, au terme des cinq réunions de NAO qui se sont déroulées entre le 15 mars et le 17 mai 2016.
Les demandes du délégué du personnel exprimées lors de ces NAO sont les suivantes :
- Une augmentation des salaires de 100 € brut par mois.
- Une prime annuelle de 600 € brut.
Cette demande correspond à un surcoût pour l’entreprise de 100.000 € (cent mille euros) par an, et à une augmentation de 7% de la masse salariale, qui se rajoute aux augmentations déjà obtenues par les salariés.
Dans un contexte de désinflation (-0,5% en 2015) et de tension économique particulièrement vive en Martinique, où les marques locales doivent faire face à la pression des marques importées, cette demande du délégué du personnel n’est pas raisonnable.
Mais ce qui l’est encore moins, c’est le blocage illégal de l’entreprise, qui condamne unilatéralement tous ses acteurs.
Car si le droit de grève est un droit sacré que personne ne remet en cause, le droit de travailler et de circuler l’est tout autant.
C’est pourquoi je demande à notre délégué du personnel de respecter le droit, et de lever les barrages. Je lui rappelle que ma porte lui est ouverte, comme elle l’a toujours été depuis 30 ans.
J’en appelle à la responsabilité collective de chacun pour que les demandes excessives et les blocages illicites ne mettent pas en danger ce bien commun qu’est l’entreprise SEEMD.
Patrice GARCIN, Directeur Général de SEEMD